Mardi 28 Janvier 2025
Où vous voyez-vous dans cinq ans ?
Vaste question ! Peut-être avez-vous déjà vécu cette scène assez classique en entretien d’embauche. Vous êtes installé face à votre interlocuteur, quand celui-ci vous demande de but en blanc : “Où vous voyez-vous dans 5 ans ?”
Panique, coup de stress, sueurs froides : non, il n’est pas évident de se projeter comme ça, au dépourvu. La question de l’avenir professionnel peut, en effet, être très déstabilisante.
Pour certain(e)s d’entre nous, en 5 ans, nous pouvons avoir mille vies, en particulier pour les entrepreneurs et entrepreneuses, qui jonglent entre de nombreuses missions. Difficile d’avoir un cap fixe quand nos métiers varient sensiblement au quotidien.
En somme, réfléchir sur le long terme nous oblige à anticiper, à nous demander ce que nous allons devenir, si nous allons réussir…
Pourtant, croyez-en notre expérience de formateurs, la projection peut aussi nous faire du bien. Elle nous donne des objectifs et nous aide à croire en notre potentiel, à condition de s’appuyer sur les bons outils !
Ensemble, nous allons voir comment il est possible de visualiser l’avenir de manière positive et comment nous pouvons apprendre à nous projeter sans pression.
Le but n’étant pas de vous imposer une contrainte supplémentaire, bien au contraire : il s’agit d’envisager l’avenir avec sérénité et, pourquoi pas, de rêver un peu grand.
Pourquoi la projection nous fait-elle peur ?
La question de l’avenir professionnel peut représenter une véritable source de stress. Est-ce que mon activité va réussir à décoller ? Est-ce que mon patron pourra me garder ? Aurais-je toujours autant de clients ? Mon métier existera-t-il toujours avec le développement de l’IA ?
Nous vous l’accordons, il n’est pas évident de se projeter lorsque le présent est déjà en terrain mouvant. En réalité, nous nous projetons souvent avec la mauvaise paire de lunettes.
Bien souvent, nous confondons projection et enfermement. Cela n'est pas parce que nous dessinons des plans pour l'avenir que nous signons un contrat scellé avec l'univers !
Premièrement, l'avenir tout tracé n'existe pas (d'ailleurs, cela serait bien ennuyeux).
Deuxièmement, il ne s'agit pas de poser toutes les pierres de l'édifice, mais plutôt de poser un cap, comme lorsque nous prévoyons un roadtrip. Nous dessinons notre voyage dans les grandes lignes, mais nous laissons aussi les imprévus nous surprendre. C'est ce qui fait la beauté du voyage !
Transformons nos craintes
Au-delà du “simple” stress, la peur de l'avenir peut aussi être paralysante.
Nous avons tellement peur d'échouer, de nous prendre un mur, de perdre pied… que nous nous enfermons dans nos craintes et nous tournons en boucle, tel un disque rayé.
Par peur de voir notre activité disparaître, d'avoir une mission qui ruine notre réputation, qu'une machine remplace notre poste, nous nous figeons et nous n’arrivons plus à avancer.
Ces peurs sont comparables aux monstres qui nous terrorisaient lorsque nous étions enfants. Nous croyions dur comme fer qu'ils étaient cachés sous notre lit, prêts à nous sauter à la gorge. Alors, nous arrêtions de bouger en espérant à tout prix qu’ils s’en aillent.
En grandissant, nous avons fini par comprendre que ces peurs étaient irrationnelles, et que ces monstrueuses créatures n’existaient que dans nos têtes. Il en va de même pour nos angoisses liées à l’avenir !
Bien souvent, cette peur de l’échec véhicule beaucoup d’angoisses irrationnelles, ou du moins peu réfléchies.
Evidemment, le risque zéro n’existe pas.
Néanmoins, nous pouvons nous assurer une base solide pour les prochaines années : cultiver nos clients, développer nos skills, effectuer des formations adéquates (à ce sujet, nous vous recommandons vivement Les 5 portes de l’entrepreneur, une formation pour celles et ceux qui doutent, ont l’impression d’avancer dans le noir, sans visibilité sur leur activité ou leur avenir).
Avec ces appuis, il n’y a pas de raison que tout périclite du jour au lendemain !
L'histoire de Balkissou Millan, fondatrice de Nouus Care
En parlant d'avenir, nous aimerions vous raconter l'histoire de Balkissou Millan, que nous avons accompagné chez LiveMentor.
Voici comment la jeune femme a surmonté ses doutes, en croyant à l'utilité de son projet et en posant des fondations solides.
La jeune entrepreneuse arrive en France à l'âge de dix ans et demi.
Déterminée, elle excelle dans son parcours scolaire et professionnel, jusqu'à obtenir un poste de cheffe de projet marketing dans un grand groupe d'énergie. Elle y passe 13 ans, évoluant au sein de différents postes.
Balkissou Millan, pour Odyssées
“Venant d'une famille modeste, je voulais rassurer mes parents et mes grands-parents” , explique-t-elle dans une interview accordée au magazine Odyssées. Un CDI bien rémunéré dans une entreprise prestigieuse : sur le papier, le contrat est rempli.
Pourtant, Balkissou sent qu'il lui manque quelque chose.
Cela fait un moment qu'elle cherche un produit sain et durable pour les cheveux texturés. Cette recherche va au-delà du soin : elle symbolise le fait d'assumer sa différence, dans un marché peu adapté à ce public, dont elle fait partie.
“Pendant des années, je me suis lissé les cheveux, en m’adaptant ainsi aux standards de beauté dictés par la société.”, se confie-t-elle.
Elle décide alors de se former et de travailler sur son projet durant plusieurs années. Balkissou finit par quitter son entreprise, convaincue de la portée sociale de ses actions.
“Ce qui m’anime, c’est d’encourager les femmes et les hommes à faire de leur différence une force.”, poursuit-elle dans le numéro d’Odyssées consacré à la réussite.
Bien qu'elle soit persuadée de l'utilité de son projet, Balkissou n'en reste pas moins anxieuse à l'idée de se lancer dans l'entreprenariat. “Je me persuadais que je n'étais pas capable d'entrer dans un univers qui n'était pas le mien.”
Certes, il n'est pas évident d'envisager l’avenir sereinement lorsque l'on quitte un contrat longue durée pour un parcours sans filet de sécurité. Pourtant, au fond d'elle, Balkissou est convaincue que son projet est vecteur de sens et mérite d'être lancé.
Pour ne pas mener seule cette épopée, Balkissou se fait accompagner chez LiveMentor. Au fur et à mesure, les doutes laissent place aux questions, qui elles-mêmes laissent place aux prémices d'un business plan, jusqu'à atteindre un projet finalisé. Après avoir décortiqué les études de recherche et de développement, elle finit par trouver le bon laboratoire.
Aujourd'hui, Balkissou s'apprête à lancer sa première gamme de produits, Noous Care, grâce à une campagne de financement participatif menée sur la plateforme Ulule.
L'avenir n'est toujours pas sécurisé pour elle, mais elle ne s'est jamais sentie aussi bien !
“Je fais les choses en fonction de mes valeurs et de mes intuitions. Ce qui me guide, c’est de réussir ma vie, pas de gagner des millions. Quand je regarde ma fille qui me voit me lancer dans cette aventure, je suis fière de mon parcours.”, conclut-elle avec joie.
Vous l'aurez compris, s'il est difficile d'effacer entièrement nos craintes face à l’avenir, il est néanmoins possible de les atténuer en nous construisant une ossature robuste.
De surcroît, si comme Balkissou vous croyez en votre projet et les valeurs qu'il véhicule, accrochez-vous. A l'instar de l’entrepreneuse, vous pouvez vous faire accompagner pour ne pas mener ce projet en solo et vous sécuriser !
Si, malgré tout, vos peurs persistent, voici un exercice que vous pourriez essayer.
Plutôt que de mettre vos peurs sous le tapis, regardez-les en face et listez-les. Vous vous rendrez probablement compte que beaucoup d'entre elles ont peu de chances de se concrétiser, si vous mettez les bons outils en place.
Examinons quelques pistes ensemble à cet effet.
Outil numéro 1 : faîtes de la visualisation positive
Facile à dire, nous direz-vous, mais si vous le voulez bien, laissez-nous vous transporter vers votre âme d'enfant.
Nous vous en parlions dans l'épisode précédent : notre enfance était nourrie de rêves. Rares sont ceux qui n'ont pas clamé haut et fort dans la cour de récréation : “Quand je serai grande/grand, je serai astronaute, pilote, superwoman…”.
À cette époque, les adultes ne nous reprenaient pas. Nous étions dans notre prime jeunesse et nous avions le droit d’alimenter nos imaginaires de rêves les plus fous.
Puis, nous avons grandi et sommes devenus réalistes. Un peu trop, peut-être ?
Nous avons ostensiblement arrêté de rêver, contraints par nos obligations et les aléas de notre société productiviste (trouver un emploi bien rémunéré, un logement convenable, une situation stable…).
Dans le numéro du magazine Odyssées consacré au rêve, la directrice de la rédaction Sophie Laurenceau nous explique pourquoi il est important de garder une part de notre esprit enfantin. Elle revendique, à ce titre, le “permis de rêver”. “Plus l'on grandit, plus on cloisonne nos esprits, comme si rêver n'était plus autorisé à l'âge adulte.”
En d'autres termes, nous avons le droit, même en tant qu'adultes, de voir grand.
Oui, nous pouvons nous imaginer que nous remplirons un stade dans 5 ans, que nous organiserons un événement en haut de la tour Eiffel ou que notre livre va se vendre à des milliers d'exemplaires.
Ces rêves ne se réaliseront peut-être pas, mais ils mettront du carburant à notre machine.
“Se reconnecter à ses rêves suppose aussi d’accepter qu’ils soient liés à une certaine forme de magie. Pas celle des contes de fées, mais celle qui nous reconnecte à l’espoir en quelques mots, nous ouvre le champ des possibles en une poignée de secondes et nous conduit à des rencontres qui bouleversent le cours de notre existence.” poursuit Sophie.
Cette forme de magie et d'espoir est, en effet, un puissant carburant pour notre avenir. Rien que le fait de nous projeter dans un futur agréable est déjà bénéfique pour notre cerveau.
À ce titre, nous aimerions vous raconter l'histoire d’Alice, une rédactrice très appréciée chez LiveMentor. Elle nous a confié son histoire et nous aimerions vous la partager à notre tour.
Alice et son épaule : une histoire de projection…
“En septembre 2024, j'ai subi une importante opération de l'épaule, suite à un accident. Alors que j'étais censée récupérer au bout de quelques mois, rien ne se produisait. Puis soudain, le verdict est tombé : j'ai développé une capsulite, soit une pathologie résultant d'un grave blocage musculaire et articulaire, qui me demanderait potentiellement deux ans de rééducation.
Mon moral était au plus bas, je me disais que je ne récupérerai jamais complètement. J'avais du mal à me dire que dans quelques années, ça serait de l'histoire ancienne. Moi qui était sportive et qui partait aux quatre coins du monde pour faire des reportages, voilà je me retrouvais soudainement diminuée, pour une longue durée.
Face à ma détresse, ma (super) kiné m'a proposé un exercice de visualisation positive. Elle m'a expliqué que le cerveau humain était fascinant, car malgré le fait que mon épaule était bloquée, je pouvais duper mon corps.
Il suffisait pour cela de me visualiser en train de lever les deux bras pendant les exercices de rééducation. Tous les jours, je me suis mise à faire ces exercices en m'imaginant lever les bras très haut vers le ciel. Mon cerveau, petit à petit, s'est mis à enregistrer cette image et a commencé à envoyer un message à mon corps. Il lui expliquait que tout allait bien, que je pouvais me lâcher.
Si aujourd'hui, j'ai encore beaucoup de chemin à faire, je constate que la visualisation m'a énormément aidée. Je commence à entrevoir le bout du tunnel et je ne compte pas m'arrêter en si bon chemin !”
À votre tour, essayez cet exercice de visualisation positive.
- Fermez les yeux.
- Imaginez-vous dans un endroit qui vous rend heureux/heureuse : un café sympa, la plage, votre chambre, peu importe.
- Imaginez un futur qui vous comble : la sortie de votre morceau, la saison 2 de votre podcast, la création de votre marque de vêtements, etc. Détaillez le plus possible cette scène.
- Répétez cet exercice tous les jours, avant de dormir : comme Alice avec son épaule, envoyer des messages positifs à votre cerveau vous aidera à progresser sur vos craintes, petit à petit.
Au bout d'un certain temps, vous constaterez que même si vous n'avez accompli que la moitié de ce que vous vous imaginiez, le fait de vous placer dans un “mindset” positif peut apaiser vos craintes, en envoyant les fameux monstres dont nous vous parlions en début d’épisode, au placard.
Au passage, nous vous recommandons vivement le Carnet de projet, un outil et compagnon idéal pour atteindre vos objectifs, et réaliser vos projets personnels et professionnels. Vous y trouverez un subtil mélange entre méthodes, agenda de 6 mois, pages de visualisation et pages de notes, pour coucher sur papiers vos rêves et doutes !
Outil numéro 2 : identifiez votre socle de valeurs
Parce que nous sommes décidément de grands fans du magazine Odyssées, nous voulions vous partager les recommandations de la rédactrice Sophie Péan, que l’on retrouve toujours dans cette même édition consacrée à la réussite.
Pour Sophie, une projection plus apaisée se traduit, entre autres, par une meilleure connaissance de soi et de ses valeurs.
“Vos valeurs forment l’ensemble de ce que vous pensez important. Elles déterminent votre manière d’agir et d’interagir. Elles sont une boussole ; l’un des composants de notre personnalité : elles donnent une direction et permettent de tenir le cap. Elles sont aussi une source de motivation.”
En résumé, c’est en définissant vos valeurs que vous tracerez un chemin qui vous correspond.
Pour cela, prenez un carnet de note et commencez par vous poser la question : qu’est-ce qui compte vraiment dans ma vie ? Puis, notez tout ce qui vous passe par la tête, sans vous censurer, avec vos propres mots.
A ce stade, il s’agit de réponses sans filtres : gagner beaucoup d’argent, prendre soin de moi, passer du temps avec mes proches, etc.
Pour la seconde étape, réfléchissez à ce qui se cache derrière ces mots, afin de commencer à construire votre socle de valeurs.
Ai-je envie de gagner plus d’argent par besoin de sécurité ? Afin d’avoir plus de liberté ? Ai-je besoin d’un temps partiel car m’occuper de ma famille et passer du temps avec mes proches est essentiel ? Est-ce que je souhaite monter sur scène pour le dépassement de soi ?
Vos valeurs se dessinent petit à petit. Il est à présent temps de faire le tri.
Rassemblez ces différents éléments, puis essayez de déterminer 5 à 7 valeurs maximum. Enfin, divisez la page en deux colonnes : l’une avec des valeurs non négociables, l’autre où vous vous laissez davantage de marge de manœuvre.
Voilà qui vous donnera un roadmap pour vos prochaines années !
Outil numéro 3 : aérez-vous l’esprit
Cette recommandation peut paraître des plus banales, mais nous avons toutes et tous besoin d’une petite pause de temps à autre. Nous avons en effet tendance à “surmentaliser” notre avenir.
Nous l’avons évoqué, il nous arrive d’avoir tellement peur de prendre une décision que nous en devenons totalement bloqués. Si je décide de prendre un an de congés sabbatique, je vais ralentir ma progression. Si je ne me forme pas aux pratiques de l’intelligence artificielle dans les prochains mois, je serai totalement à la traîne…
In fine, au lieu de nous motiver, ces injonctions nous paralysent.
Notre conseil : ne vous laissez pas dominer par l’avenir. Vivre, c’est aussi expérimenter l’instant T, pour vous dégager un peu de bande passante et prendre des décisions sans être oppressé par l’angoisse de mal faire.
Dans cette perspective, accordez-vous au moins deux moments dans la semaine pour effectuer des choses complètement différentes de votre travail : prendre un cours de dessin, faire du running, caler une sieste…
Accordez un temps mort à votre cerveau. Planifier, c’est bien, mais vivre l’instant présent est aussi très bénéfique. Sinon, vous risquez de tomber dans la charge mentale excessive.
En parallèle, pour vous aider dans votre difficulté à prendre des décisions futures, vous pouvez passer par le bilan de compétences, proposé par Garance & Moi.
1er cabinet de compétences dédié à la carrière des femmes, Garance propose des accompagnements 100% en ligne, pour vous aider à faire le point sur votre situation professionnelle et trouver un métier en adéquation avec vos besoins.
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Pour conclure cet épisode sur l’avenir et nos projections futures, nous aimerions vous livrer un constat personnel.
Souvent, la personne que nous nous imaginions devenir dans 5 ans est assez différente de celle que nous avions fantasmée au départ.
Ça n’est pas grave, bien au contraire ! Cela signifie que nous sommes passés par un processus de réflexion, de doute, d’espoir, de peur… Jusqu’à devenir la personne que nous avions (vraiment) envie d’être.
L’important, à notre sens, est de vous laisser vivre ces émotions et non de les réprimer. N’hésitez pas à vous faire accompagner, pour pouvoir tracer votre route à l’aide d’experts, qui vous livreront la boussole adéquate. Nous sommes à votre écoute chez LiveMentor !
Seriez-vous d’accord pour nous raconter votre histoire ? Où étiez-vous il y a 5 ans, comment vous visualisiez-vous et où êtes-vous maintenant ?
La rédaction Mission : Reconversion !
Un mardi sur deux, un email pour réussir une reconversion professionnelle dans votre zone de génie
Démarrer une nouvelle vie, c’est possible ! Dans cette newsletter, nous vous partageons des outils éprouvés pour trouver vos forces, faire disparaître la peur d’échouer et construire un projet aligné avec vos valeurs.
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