Lettre à mon futur moi

Il y a des moments qui marquent une vie professionnelle comme une frontière.

Avant : un quotidien qu’on subissait, une fatigue, une lassitude. Après : une reconversion qui s’ouvre comme une promesse.

Si vous lisez ces lignes, vous êtes probablement entre les deux.

Vous savez ce que ne voulez plus, mais pas encore exactement où vous voulez aller. Vous avez peut-être même commencé à chercher : des bilans de compétences, des articles, des vidéos YouTube, des podcasts. Vous avez aligné les colonnes « pour » et « contre », ouvert un fichier Excel avec des métiers possibles.

Mais malgré tout, le brouillard persiste et signe.

Et si nous vous disions que la clé n’était pas dans les colonnes de votre tableau, mais peut-être dans une simple lettre ?

Pas une lettre classique. Une lettre adressée à vous-même.

Celle ou celui que vous aimeriez être dans un an, trois ans, cinq ans, mais aussi cette personne qui se loge en vous, aujourd’hui, en proie à toutes sortes d’émotions liées à ce changement de vie.

Pourquoi maintenant ?

Parce qu’une reconversion est toujours un moment de passage. Nous ne sommes plus tout à fait la personne d’hier, pas encore celle de demain. Écrire une lettre à vous-même, c’est bâtir le pont entre ces deux rives.

Autrement dit : le business plan de votre reconversion ne se loge pas dans une simple liste à puces ou un rétroplanning. Il commence d’abord par la vision vivante de la personne que vous souhaitez devenir. Par une projection concrète, tangible et réelle.

Écrire cette lettre, ce n’est pas un gadget « bien-être ». C’est une méthode puissante, validée par la recherche, pour mettre de la clarté dans vos objectifs, augmenter votre motivation et orienter vos décisions.

Car le risque en reconversion, ce n’est pas de manquer d’envie.

C’est de s’éparpiller, de tester mille choses, sans jamais poser un cap clair. Résultat : nous nous fatiguons, nous doutons, et parfois nous renonçons.

Cette lettre sert justement de boussole. Elle transforme une envie vague (« je veux changer ») en une vision précise (« voilà ce que je veux faire de mes journées, voilà à quoi ressemblera ma vie professionnelle dans trois ans »).

Dans cet épisode, nous allons voir pourquoi cette pratique fonctionne, en nous appuyant sur la matière grise des chercheurs.

Puis, nous vous livrerons trois exercices pratiques pour l’appliquer dès maintenant, en toute simplicité.À la clé ? Un tremplin pour prolonger cette démarche et aller encore plus loin dans le développement de votre projet. Lisez donc cet épisode jusqu’au bout. ;)

Pourquoi écrire une lettre à son futur moi quand on est en reconversion ?

Lorsque vous traversez une reconversion, vous vivez souvent dans un entre-deux inconfortable : vous n’êtes plus vraiment la personne que vous étiez hier, mais vous n’êtes pas encore celle que vous souhaitez devenir demain.

Et dans ce flou, il est facile de tourner en rond.

Vous vous inscrivez à une formation, vous lisez des témoignages, vous faites des listes… mais vous restez prisonnier de l’incertitude.

Écrire une lettre à votre futur vous, c’est une manière simple et puissante de sortir de ce flou qui nous consume et nous paralyse dans nos décisions.

Pourquoi ?

Parce que vous rendez votre futur tangible. Vous ne dites plus seulement : « Je veux changer de vie », vous précisez : « Dans deux ans, je travaillerai quatre jours par semaine comme graphiste indépendante, j’ai des clients réguliers, je gagne assez pour vivre et je peux aller chercher mes enfants à l’école. »

Cette lettre agit comme un guide : un support pour orienter votre future trajectoire professionnelle, grâce à des éléments viables, tout en tenant compte de vos désirs.

Elle clarifie ce que vous voulez vraiment, elle vous aide à hiérarchiser vos choix, et elle transforme votre projet de reconversion en trajectoire concrète. Sans vision, vous risquez de vous éparpiller et de perdre de l’énergie. Avec une vision écrite, même imparfaite, vous avez un cap pour avancer et corriger le tir.

En bref : écrire à votre futur vous, ce n’est pas un exercice de style. C’est une stratégie de reconversion.

Les lettres au futur soi, pour renforcer le sentiment de continuité

Une étude récente (Letters from Future Self, arXiv, 2025) a montré que le simple fait d’écrire une lettre à son futur soi permet de renforcer ce que les chercheurs appellent la “future self-continuity” (le sentiment de continuité), donc l’engagement dans les projets à long terme.

Cela signifie que vous créez un lien plus fort entre la personne que vous êtes aujourd’hui et celle que vous voulez devenir demain. Et ce lien change tout, parce qu’il rend votre futur plus réel. D’après cette même étude, cet exercice renforce la motivation, la clarté des objectifs et la résilience psychologique, en particulier chez les jeunes adultes.

À noter : le simple fait d'écrire à votre futur vous n'est pas suffisant.

Il convient de vous projeter avec des actions concrètes (acheter un appartement, louer un cabinet…), même si ces actions sont amenées à changer. Le simple fait de vous projeter aide votre cerveau à enclencher du mouvement.

👉 Exemple pratique :

Imaginez que vous quittiez votre poste dans la finance pour devenir sophrologue. Tant que vous pensez « un jour peut-être », votre projet reste abstrait n’est-ce pas ?

En revanche, si vous écrivez à votre futur vous : « Dans deux ans, je recevrai mes premiers clients dans mon cabinet. J’aurai une salle lumineuse, une dizaine de rendez-vous par semaine, et je gagne suffisamment pour être serein financièrement », alors vous rendez votre futur tangible.

Résultat : vous prenez des décisions plus concrètes.

Vous savez qu’il faut d’abord trouver un lieu, vous former, constituer un réseau. Vous arrêtez de rester dans l’idée, vous entrez dans l’action en la couchant sur papier (ou écran).

Pourquoi est-ce pertinent ?

Parce qu’en reconversion, c’est exactement ce qu’il nous manque : une vision claire, motivante, concrète, qui relie la personne que nous sommes aujourd’hui à celle que nous voulons devenir.

Un exemple inspirant : Roman Schoeneboom

Prenons l’exemple de Roman Schoeneboom, qui raconte sur Medium comment il a rédigé, au plus fort de sa détresse après un licenciement, une lettre adressée à son futur lui, deux ans plus tard, depuis le calme d’une existence reconstruite. Il est aujourd’hui assistant de recherche dans l’une des plus hautes universités de sciences appliquées en Suisse.

Ce qu’il écrit à son propre passé :

"Cher Roman. Je sais que les choses te paraissent lourdes en ce moment. Tu te tiens dans les décombres de quelque chose que tu n’avais pas vu venir, quelque chose qui a ébranlé ton identité et t’a coupé le souffle.

Après plus de 13 ans d’une carrière stable et réussie, être licencié pour la première fois, après seulement deux ans dans ton dernier poste, a eu l’effet d’une trahison. Pas seulement de ton travail, mais aussi de ta confiance, de tes valeurs et de ta croyance en ce que signifiait vraiment « équipe ».

Mais je suis là maintenant, ton toi de 40 ans,  pour te dire autre chose :

Tu vas t’en sortir.

En réalité, tu vas faire bien plus que t’en sortir.

Tu vas reconstruire, autrement. Avec courage. Avec sincérité.

Ce chapitre ne te définit pas. Il te révèle.

Voici quelques pratiques concrètes que je veux que tu continues (ou que tu essaies) :

Écrire.

L’écriture est ta bouée de sauvetage. C’est ainsi que tu analyses, que tu relâches, que tu comprends. Certaines de tes vérités les plus claires ne viendront qu’une fois posées sur le papier.

Écouter de la musique.

La musique est devenue une forme de thérapie. Les paroles n’ont pas été écrites pour toi et pourtant, elles l’étaient. Elles donnaient une forme à ce chaos intérieur.

Laisse la musique te porter quand ta propre voix est trop fatiguée pour parler.

Explorer une créativité consciente.

Tu n’as pas besoin de méditer assis sur un coussin pour être attentif. Esquisser, dessiner, fabriquer des cartes à la main, ou même trier ta collection de LEGO — ces moments où tes mains sont occupées et ton téléphone loin de toi sont devenus ta propre forme de méditation. Ils t’ancrent dans le présent."

Dans cette lettre, Roman aborde non seulement les blessures émotionnelles, le choc du licenciement, la perte de repères, l’épuisement physique, mais surtout les promesses de transformation : retrouver sa force, clarifier ses priorités, créer du sens plutôt que de la validation, et retrouver des activités qui lui font du bien.

Pourquoi c’est particulièrement pertinent pour la reconversion ?

Vous vivez peut-être une période de rupture identitaire semblable : un emploi qu’on quitte, une légitimité qu’on perd, une identité professionnelle qui part en fumée.

Écrire une telle lettre, comme Roman l’a fait, devient un acte de reconstruction intérieure. Vous donnez une voix à votre futur, à ce que vous souhaitez devenir, quand tout vacille aujourd’hui

Et surtout, cette lettre est engageante : elle n’est pas un simple exutoire émotionnel.

Elle vous conduit à vous demander : « Qu’est-ce que mon futur moi me dirait ? » Cela réoriente vos décisions, vos priorités, votre énergie vers une trajectoire cohérente.

A votre tour, comme Roman, vous pouvez choisir de vous adresser votre lettre depuis votre version future et apaisée, pour inscrire votre présent dans un mouvement de progrès. Cette pratique vous permet de transformer la fragilité du moment : le doute, le sentiment de solitude, la peur du vide, en une puissante projection. Et une fois écrite, la lettre devient un phare : elle vous rappelle pourquoi vous avez osé changer, et vers où vous avez décidé de naviguer.

Dans cette optique, certains chercheurs préconisent une méthodologie en particulier : l’écriture expressive.

L’écriture expressive, pour booster notre futur nous

D’après cette étude réalisée par des chercheurs américains, l’écriture expressive (écrire ses émotions, ses doutes, ses espoirs) réduirait le stress, l’anxiété et améliorerait même la santé physique et mentale.

Ecrire pendant 15 à 20 minutes par jour, sur plusieurs jours consécutifs, au sujet d’un événement émotionnellement chargé, peut ainsi entraîner des effets bénéfiques mesurables.

En filigrane, l’idée est simple : structurer vos pensées, vos émotions, sous forme de récit, aide à mieux les intégrer psychologiquement, et cela agit aussi sur notre bien-être physique.

Dans une recherche complémentaire explorant la “construction de récit dans l’écriture expressive” (Graybeal, Sexton & Pennebaker, 2002), les auteurs montrent que le vrai bénéfice ne vient pas du simple jet d’émotions sur le papier, mais du fait d’en faire une narration cohérente. Donner forme à une expérience, même difficile, améliore non seulement la compréhension de soi, mais aussi la capacité à fonctionner au quotidien.

Pourquoi est-ce pertinent dans le cadre d’une reconversion ?

Lorsque nous changeons d’orientation professionnelle, nous passons par des montagnes russes émotionnelles : peur de l’échec, excitation, comparaison aux autres. Poser ces émotions sur le papier, c’est les transformer.

L’écriture expressive devient alors un outil puissant pour :

• Clarifier ce qui est réellement vécu, pas ce que vous voulez projeter. Cette prise de hauteur apaise l’esprit.
• Structurer vos pensées en récit, au lieu d’un flux mental chaotique. Vous passez de « il faudrait que je » à « voilà comment j’avance, même par petits pas ».
• Alléger la charge émotionnelle, grâce à la mise en mots (on lâche le monstre, pour se délester de nos émotions négatives). Moins de stress, c’est aussi plus d' énergie disponible pour construire.
• Valider votre trajectoire, non à partir d’un plan théorique, mais d’un écosystème émotionnel solide et conscient.

👉 Exemple pratique :

• Vous êtes infirmière, vous songez à devenir photographe indépendante. Le problème ? Chaque fois que vous en parlez, vous entendez : « Mais c’est risqué, tu vas tout perdre. » Résultat : vous êtes envahi par la peur.
• Si vous passez 10 minutes par jour à écrire ce que vous ressentez— « j’ai peur du regard des autres », « j’ai peur de ne pas être légitime » — vous libérez cette charge mentale, vous “lâchez le kraken”. Et en relisant, vous prenez du recul. Vous constatez que derrière ces peurs, il y a aussi de l’enthousiasme, de l’envie, une curiosité réelle.
• L’écriture devient une soupape, et même un carburant. Une fois ces émotions négatives accouchées, vous vous reconnectez à ce qui vous motive vraiment. Et ça, ce sont les chercheurs qui le disent !

Maintenant que nous en savons un peu plus sur la façon dont nous pouvons nous servir de notre plume pour nous aider à y voir plus clair, voici trois exercices pratiques qui pourront vous aider dans cette démarche.

✍️ Exercice 1 — La lettre en trois temps

Écrire une lettre à son futur soi, c’est simple en apparence. Mais pour en tirer le maximum, il faut une structure qui vous pousse à aller au-delà des banalités (« j’espère que tu es heureux »).

Voici une méthode en trois temps pour vous aider de manière concrète, pas à pas.

1. Choisissez 3 horizons temporels

• Dans 1 an : à quoi ressemble votre quotidien juste après votre reconversion ? C’est encore fragile, mais concret.
• Dans 3 ans : imaginez que vous êtes installé avec une stabilité relative.
• Dans 5 ans : vous avez consolidé votre activité, vous pouvez voir plus loin, vous avez un rythme qui vous ressemble.

2. Décrivez des scènes concrètes

Dans l’idéal, essayez d’éviter les généralités autant que possible (“je suis épanoui”, “je réussis”). Cela ne vous donnera pas vraiment de projection concrète. Décrivez plutôt une journée précise :

• À quelle heure vous levez-vous ?
• Quelles sont les trois tâches principales dans la journée ?
• Avec qui interagissez-vous? Clients, collègues, partenaires ?
• Comment rentrez-vous votre revenu ? (prestations, ventes, formations, etc.)
• Qu’est-ce qui vous donne de l’énergie ?

3. Relisez en vous posant 3 questions

• Est-ce que cette vie est désirable pour moi ? (pas seulement “possible”)
• Qu’est-ce qui me semble flou ? (ça indique ce que vous devez clarifier)
• Quelle est la première petite action qui me rapproche de ce futur ?

👉 Exemple concret :

• 1 an : « Je travaille encore à mi-temps dans mon ancien domaine, mais j’ai déjà deux clientes régulières pour mon activité de coaching. Je gagne 500 € par mois en plus. »
• 3 ans : « Je vis entièrement de mon activité, avec un chiffre d’affaires de 45 000 € par an. Je propose un accompagnement en ligne et un atelier mensuel. »
• 5 ans : « J’ai écrit un livre sur mon parcours, je suis invitée dans des podcasts. J’ai du temps libre et je pars en vacances sans culpabiliser. »

Cet exercice vous force à mettre votre futur en images. Et une fois que vous l’avez sous les yeux, vous savez si cela correspond à ce que vous voulez… ou si vous devez ajuster.

✍️ Exercice 2 — Le miroir de Pennebaker

Cet exercice s’inspire des recherches de James Pennebaker sur l’écriture expressive.

Le principe est simple : vous écrivez sans filtre, pour vider votre esprit de ses angoisses, de ses doutes, et de ses espoirs. En relisant, vous voyez émerger une clarté nouvelle.

Voici quelques conseils pour vous jeter à l’eau.

1. Installez un rituel quotidien

• 10 minutes par jour, pendant une semaine. Pas plus.
• Un cahier ou un carnet (mais évitez le téléphone, trop distrayant).
• Mettez un minuteur, pour ne pas vous surveiller.

2. Règle d’or : ne pas censurer

Vous n’écrivez pas cette lettre pour être lu, ni pour avoir l’air intelligent. Vous écrivez ce qui vient, de manière brute. Même si c’est décousu. Même si ça ressemble à :

• « J’ai peur que ça ne marche pas. »
• « J’ai envie de liberté mais je ne sais pas comment. »
• « J’en ai marre de mon patron. »

3. Relisez en fin de semaine

À chaud, vous posez tout. Mais au bout de 7 jours, prenez une demi-heure pour relire. Et notez trois choses :

• Quels mots reviennent souvent ? (ils indiquent vos priorités cachées)
• Quelles peurs récurrentes apparaissent ? (elles signalent ce que vous devez apprivoiser)
• Quels désirs constants s’expriment malgré vos doutes ? (ils dessinent votre cap)

👉 Exemple concret :

Une reconvertie écrit :

• Jour 1 : « Je suis fatiguée de courir après des objectifs absurdes. »
• Jour 2 : « J’aimerais avoir du temps pour mes enfants. »
• Jour 4 : « J’ai peur de ne pas gagner assez d’argent. »
• Jour 6 : « Je rêve de créer des bijoux, mais ça paraît fou. »

Au bout d’une semaine, elle constate : ses textes parlent surtout de liberté et de création. Ses peurs sont financières, mais ses désirs sont clairs. Résultat : elle choisit de commencer par tester une petite ligne de bijoux sur Etsy, tout en gardant son job à temps partiel.

Cet exercice agit comme un miroir intérieur : vous voyez noir sur blanc ce qui vous anime et ce qui vous empêche.

✍️ Exercice 3 — La check-list du cap

La lettre et l’écriture expressive sont puissantes… mais si elles restent dans votre carnet, rien ne change concrètement pour l’instant. Cet exercice sert à traduire vos mots en actions immédiates.

1. Identifiez 3 décisions pour les 7 prochains jours

Pas de grandes résolutions (« je change de vie »), mais des actions micro.

Exemple :

• Appeler une personne déjà reconvertie dans votre domaine pour un café.
• Vous inscrire à un groupe Facebook ou LinkedIn lié à votre futur métier.
• Bloquer deux heures dans votre agenda pour travailler sur votre projet (comme un vrai rendez-vous).

2. Fixez 3 objectifs pour les 90 prochains jours

L’idée n’est pas de « tout réussir », mais d’avancer par paliers. Quelques exemples d’actions à réaliser :

• Faire un premier test de votre offre (atelier, produit, prestation).
• Fixer un tarif et l’annoncer publiquement à un premier client potentiel.
• Réserver un budget ou un temps dédié à votre formation.

3. Prévoyez un rituel de relecture

Marquez dans ton agenda : dans 6 mois, tu reliras ta lettre. Vous verrez ce qui a avancé, ce qui a changé, ce qui reste flou. C’est un moment clé pour ajuster votre cap.

👉 Exemple concret :

Un ancien ingénieur qui veut devenir boulanger écrit sa lettre. Dans sa check-list, il note :

• Semaine 1 : visiter une boulangerie artisanale et discuter 15 minutes avec le boulanger.
• Mois 1 : s’inscrire à une formation courte sur les bases de la boulangerie.
• Mois 3 : tester une première vente de pain dans son cercle proche.6 mois plus tard, il relit : il n’est pas encore installé, mais il a une formation, un réseau, et ses premiers clients-tests.

Cet exercice rend votre futur mesurable et atteignable. Vous n’êtes plus seulement dans l’inspiration : vous êtes dans le passage à l’action.

La prochaine étape : un cours gratuit, pour se mettre doucement dans le bain

Vous avez déjà fait un long chemin, rien qu’en lisant ces lignes.

Vous êtes passé de l’intuition hésitante à l’écriture stratégique. Vous avez expérimenté l’éclairage d’une lettre à votre futur vous, testé la puissance de l’écriture expressive, donné du sens à vos doutes, et construit des micro-actions tangibles pour avancer. Vous avez aussi découvert qu’en reconversion, ces pratiques ne sont pas accessoires : elles sont des leviers d’énergie, de clarté, et d’ancrage.

Maintenant, nous vous proposons de franchir un cap, sans coût, à votre rythme, avec un accompagnement bienveillant et structuré, pour entamer votre reconversion en douceur.

Nous parlons bien sûr du cours vidéo gratuit intitulé « 5 leviers pour Changer de vie & exercer enfin le travail qui vous ressemble » (par Gwendoline Connan, coach chez LiveMentor) accessible ici :

Je découvre la formation gratuite

Ce que vous allez en retirer :

• Identifier les cinq leviers qui vous permettront vraiment de démarrer votre reconversion, à partir de ce que vous êtes, et non à partir de ce que vous pensez devoir devenir.
• Affronter vos peurs (financières ou liées au regard des autres) : ces freins ont un poids réel, et ce cours vous aide à les accueillir, comprendre, puis dépasser.
• Valoriser vos compétences cachées, transformez-les en impulsion concrète pour bâtir une activité qui vous fait lever le matin.
• Des exemples réels de reconversions réussies (comme celles que vous avez découvert dans cette newsletter), pour dessiner votre propre chemin avec plus de confiance.
• Élaborer une stratégie personnalisée, conforme à votre rythme, votre profil, et vos aspirations, sans vous brusquer, mais en posant pierre après pierre votre nouvel avenir.

In fine, se reconvertir, ce n’est pas seulement quitter quelque chose.

C’est se donner la chance de devenir la personne que nous projetons, oserons-nous dire que nous rêvons.

Alors, osez : commencez par vous écrire à vous même, laissez-vous porter par les mots, puis une fois ces introspections couchées sur le papier, pensez à vous faire accompagner pour aiguiller ces choix et les professionnaliser.

Gardez en tête que la reconversion n’est pas une route tracée d’office. C’est un chemin qui se dessine à mesure que vous avancez. Bonne nouvelle, vous pouvez choisir la direction, en commençant par une lettre !

Si le cœur vous en dit, n’hésitez pas à nous partager un extrait (ou soyons–fous, l’intégralité) de votre lettre au futur vous. Nous adorons nous nourrir de rêves et d’aspirations, pour mieux vous accompagner au quotidien.

La rédaction Mission : Reconversion !

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