Mardi 22 Avril 2025
Je n’ai pas la gueule de l’emploi : comment se défaire des clichés
“Tu veux vraiment faire ça ? C’est un métier d'homme.”, “Mais enfin, tu n’as pas du tout le profil !”, “Tu as vu ton âge ? Es-tu sûre que c’est bien fait pour toi ?”.
Vous les avez peut-être entendues, ces petites phrases, qui sous-entendent clairement : ce job n’est pas fait pour vous.
Elles proviennent de votre entourage, de profs, de recruteurs, de collègues et parfois même… de vous ! C’est là que le bât blesse. Lorsque nous intériorisons l’idée qu’on ne “fait pas partie du décor”, nous nous tirons une balle dans le pied.
Laissez-nous vous conter un secret : le profil parfait n’existe pas, quel que soit le job. Vous seriez surpris des reconversions que nous avons vu éclore !
Au travers nos accompagnements, nous avons compris que ce qui compte, ce n'est pas d’avoir le parfait CV, les compétences répondant pile poil à la demande de votre recruteur, de votre audience ou de vos futurs clients.
L’important, avant tout, c’est l’énergie que nous mettons dans un travail, la passion qu’il suscite en nous et bien sûr, l’accompagnement dont nous bénéficions.
Cela nous permet de savoir où, quand et comment mettre nos pieds dans cette aventure.
Aujourd’hui, nous aimerions vous parler de ces reconversions qui défient les normes. Celle où l’on ne “ressemble pas” aux critères attendus (ou que nous croyons indispensables).
Explorons ensemble comment, malgré les doutes, nous pouvons nous faire une place.
Psst, avant d’aborder cette (vaste) thématique, voici un coup de pouce pour vous aider à faire décoller votre projet : nous vous offrons l’accès gratuit à 3 modules de la formation Marketing Digital de LiveMentor.
Ces modules vous permettront de :
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Maintenant, promis, on se colle au sujet du jour.
Quand le métier précède l’image qu’on s’en fait
Nous avons toutes et tous des images mentales associées aux professions. Nos imaginaires collectifs sont façonnés par des clichés liés aux métiers, même si la donne change progressivement.
- Le chef d’entreprise ? Un homme en costume ;
- La fleuriste ? Une femme douce et créative ;
- L’ébéniste ? Un grand costaud à la barbe dense ;
- La sage-femme ? Une femme, forcément.
Parmi ces idées reçues figurent celles du genre.
Nous croyons encore aujourd’hui qu’il existe des “métiers d’hommes” et des “métiers de femmes”. Cette croyance est alimentée dès l’enfance, puis renforcée à l’adolescence, jusqu’à façonner nos choix d’orientation et nos reconversions.
Les croyances liées au genre…
Dans cet article de Welcome to the Jungle les journalistes Thomas Descamps et Gabrielle Predko rappellent ce chiffre édifiant : "En 2018, une étude du Centre d’Information et Documentation Jeunesse (CIDJ) montrait que seuls 17 % des métiers étaient mixtes. Une profession étant considérée comme mixte lorsque la part des hommes se situe entre 40 et 60 % de l’effectif."
Comment sont donc répartis les hommes et les femmes si seulement 17% des métiers sont mixtes ?
Les chiffres en disent beaucoup sur le sujet.
Toujours d’après l’article de Welcome to the Jungle, les femmes sont massivement représentées dans le secteur tertiaire.
Selon le CIDJ, elles seraient près de 88 % à travailler dans des métiers dits “de service”. On les retrouve en majorité dans la santé, l’éducation, l’action sociale ou encore les services à la personne. Des domaines où l’on attend – parfois inconsciemment – de la douceur, de l’écoute, de l’empathie. Bref, toutes ces qualités qu’on colle encore trop souvent à l’étiquette “féminin”.
À l’inverse, certains secteurs restent de véritables bastions masculins.
Le numérique et l’informatique, par exemple, comptent 70 % d’hommes. Même topo du côté de la recherche, du BTP ou des postes d’ingénierie, où les hommes restent majoritaires.
Curieusement, on les retrouve aussi plus souvent aux fourneaux… mais côté cuisine professionnelle. Quant aux femmes ? On les cantonne encore souvent aux métiers du soin, de la petite enfance ou de l’accompagnement.
Comme si chaque genre devait rester bien à sa place. Lui dans le “technique”, elle dans le “relationnel”.
Alors, nous nous posons la question qui fâche (ou qui réveille) : pourquoi, encore aujourd’hui, filles et garçons s’orientent-ils vers des voies si différentes ? Qu’est-ce qui se joue vraiment derrière nos choix d’orientation ? Et surtout… qui les influence ?
… Qui nous habitent dès la petite enfance
Pourquoi si peu de mixité ? Parce que dès l’enfance, nos préférences sont construites dans un environnement codé.
La neurobiologiste Catherine Vidal y explique dans ce même article : "Au cours de sa construction, le cerveau intègre les influences du milieu extérieur, issues de la famille, de la société, de la culture."
Ces influences, parfois invisibles, orientent nos goûts, nos comportements… et nos représentations des métiers.
Dans un épisode du podcast Les couilles sur la table, abordant la question du féminisme à grande échelle, la journaliste Aurélia Blanc rappelle que ces influences liées au genre commencent dès l’enfance.
"À travers le jouet, on apprend à l’enfant ce qu’il a le droit de faire et ce qu’il n’a pas le droit de faire. Quand on empêche un petit garçon, par exemple, de jouer à la poupée – ce qui est encore très courant aujourd’hui – on lui indique très tôt et très durablement que ce qui relève du féminin, c’est nul, ce n’est pas pour lui, c’est méprisable."
Ces apprentissages précoces finissent par assigner certains métiers au masculin ou au féminin, sans que cela repose sur des aptitudes réelles.
La recherche en psychologie sociale le confirme. Dans Le Journal des psychologues, la chercheuse Hélène Garner-Moyer écrit : “L’apparence physique d’un individu constitue un élément déterminant dans les interactions sociales, notamment lors des opérations de sélection et de recrutement dans les entreprises.” (Le Journal des psychologues, 2008, n°261, p. 53)
L’image que l’on projette — ou que l’on croit devoir projeter — devient alors un filtre d’accès ou d’exclusion à certains rôles professionnels.
Autrement dit : ce ne sont pas les compétences qui limitent l’accès à un métier, mais les idées préconçues que la société entretient à leur sujet. Nous voyons une personne et lui assignons automatiquement un rôle, de par le moule au sein duquel nous avons été conçus.
Les images que nous ingérons (et que nous construisons) sont puissantes. Ergo, quand nous ne leur ressemblons pas, le doute s’installe.
Pourtant, c’est souvent en entrant dans ces cases trop étroites que nous découvrons qu’elles peuvent s’élargir.
L’histoire de Clarisse Richard : casser les codes du métier
Dans l’imaginaire collectif, l’ébéniste est souvent un homme, robuste, un ciseau à bois à la main, dans un atelier saturé d’odeurs de copeaux et de colle.
Clarisse Richard ne correspond pas à cette image. Et c’est précisément ce qui rend son parcours si précieux : parce qu’elle a conquis chaque étape. A chaque tournant, Clarisse a dû insister sur sa légitimité.
Elle commence son parcours par un petit boulot, le temps de trouver sa voie.
La jeune femme décroche rapidement un travail dans le domaine de l’ostréiculture, un milieu traditionnellement masculin. Le démarrage est rude, car c’est la première fois que les producteurs accueillent une femme dans leur environnement de travail.
“Mon rôle était de donner un coup de main aux ostréiculteurs durant la saison, notamment en soulevant des poches d’huîtres, ce qui représente une charge assez lourde. Au début, je me suis pris des réflexions franchement déplacées par les hommes du style : « tu ne pourras jamais porter ça, ou : « ça n’est pas une tâche pour les femmes ». Je ne me suis pas laissé faire et je leur ai demandé d’arrêter, parce que c’était blessant. De manière générale, je n’ai pas peur de dire ce que je pense et de réagir à ce type de commentaires sexistes !” se confie-t-elle dans une interview accordée au média New Firm Generation.
Elle finit par se faire accepter, notamment en leur montrant qu’elle était tout aussi capable de porter des charges lourdes et de faire des grosses journées.
Néanmoins, ces remarques ne sont pas restées isolées. Elles étaient structurelles. À tel point que Clarisse comprend que dans certains environnements, son genre prime sur ses capacités.
Elle change alors d’orientation. Lors d’un atelier de découverte, elle rencontre une nouvelle matière, le bois. C’est une révélation. Elle veut aller plus loin, se former. Elle candidate à un CAP ébénisterie proposé par La Bonne Graine, une école d’ameublement reconnue à Paris.
Là encore, son profil est écarté. Et les retours des recruteurs sont explicites.
“À chaque fois que j’appelais pour postuler, on me disait : "Vous êtes une femme ? Qu’est-ce que vous allez pouvoir nous apporter dans l’entreprise ? Vous êtes sûre que vous ne vous êtes pas trompée d’orientation ? ». Souvent, on me demandait si j’appelais pour mon fils… Franchement, c’était pénible.”
Le sexisme n’est pas seulement implicite : il est formulé comme un critère d’évaluation.
Clarisse tente ailleurs. Elle enchaîne plusieurs candidatures pour d’autres CAP — toujours sans succès. Elle passe près de 300 appels pour déposer sa candidature, sans aucune réponse positive.
Ce n’est qu’au sein d’une structure d’insertion, l’atelier Extramuros (une menuiserie solidaire et écologique) qu’elle trouve enfin un cadre formateur et accueillant.
Cette structure, spécialisée dans la réinsertion, fabrique du mobilier à partir de bois récupéré et propose un apprentissage pratique aux personnes éloignées de l’emploi.
“Ils m’ont proposé une formation sur trois mois et demi, pour étudier toutes les bases de la menuiserie, en particulier l’usage de machines. C’est un domaine un peu différent de l’ébénisterie, mais ça s’en rapproche.”
Grâce à ces mois passés chez Extramuros, Clarisse consolide son projet. Elle décide de recontacter La Bonne Graine, armée cette fois d’un dossier solide, d’une expérience concrète… et d’une volonté intacte.
“Sans étonnement, j’ai eu beaucoup de réponses négatives, mais j’ai fini par rencontrer un ébéniste qui m’a proposé de me montrer les ficelles du métier (les outils, les machines, les créations...). Quand je lui ai dit que je recherchais une alternance, il a un peu hésité, parce qu’il n'envisageait pas de recruter. Mais, lorsqu’il a vu qu’un concurrent me proposait un stage, il s’est décidé !”
La morale de toute cette histoire : persévérer et par-dessus tout, bien se faire accompagner, pour vous aider à passer entre les mailles du filet, même quand elles sont très resserrées !
Pour vous le prouver, nous aimerions vous conter l’histoire de Charlotte de Vilmorin qui s’est, elle aussi, pris de sacré murs avant de pouvoir construire son projet.
Charlotte de Vilmorin : défier la mobilité
Chez LiveMentor, nous en sommes témoins : quand on parle d'entrepreneuriat, les obstacles sont souvent nombreux.
Démarches administratives, financement, crédibilité… Prenez ces défis, multipliez-les par 3 (voire 4) et vous obtenez l'histoire de Charlotte de Vilmorin.
Pour l’entrepreneuse, tout a commencé par une phrase abrupte, entendue dès les prémisses de son parcours : “Pour quelqu’un avec ta condition physique, je pense que ce n'est pas une bonne idée, tu ferais mieux d’abandonner tout de suite.”
Charlotte est en fauteuil depuis toujours, à cause d'une maladie génétique. Et pourtant, en 2015, elle a cofondé Wheeliz, le premier site de location de voitures aménagées entre particuliers, destiné aux personnes en fauteuil roulant.
Cette idée lui vient au retour du mariage d’une amie, auquel elle manque de ne pas assister tant les conditions d’accès lui sont difficiles.
Elle décide alors d’apporter une solution aux personnes en situation de handicap, confrontées au manque (voire à l’inexistence) d’offres de location de véhicules.
L’un des premiers défis qu'à rencontré Charlotte, c’est l’accessibilité… dans le sens le plus concret du terme. A commencer par l'ouverture de son compte bancaire professionnel !
“Dans ma rue, il y avait cinq banques, et il n’y en avait qu’une seule dans laquelle je pouvais entrer.” raconte-t-elle dans cette vidéo.
Elle choisit donc la seule banque accessible. Néanmoins, au moment de demander l’ouverture de son compte pro, l’incrédulité du personnel est immédiate : “J’ai dit à la personne qui était présente : j’aimerais ouvrir un compte professionnel, j’ai créé mon entreprise. Et là, la personne refuse de croire que je voulais ouvrir un compte pro. Pour elle, c’était impensable qu’une personne avec un handicap, qu’une personne avec un fauteuil roulant, puisse vouloir devenir entrepreneur et avoir l’énergie et les ressources suffisantes pour le faire.”
Ce doute systémique, cette incapacité à imaginer une personne handicapée comme créatrice d’entreprise, est révélateur d’un problème plus profond, selon Charlotte.
“Ce sont les conditions matérielles d’accessibilité qui entraînent une mentalité, qui fait qu’on se dit que c’est compliqué, c’est difficile.”
Comme l’indique Charlotte, notre environnement n'ayant pas été conçu pour cette catégorie de personnes, nous voyons le monde avec une paire de lunettes “validistes”, excluant inévitablement les personnes en situation de handicap.
Les contraintes d’accessibilité renforcent nos blocages mentaux et culturels. En bref, nous n’imaginons pas que cela puisse être autrement, car nous y avons été conditionnés toute notre vie.
Malgré ces freins, Charlotte n’en démord pas.
Elle avancera coûte que coûte, avec sa mobilité à elle. Un état d’esprit qu’elle revendique dans sa vie personnelle comme dans l’entrepreneuriat : “Mon parti pris, c’est de ne pas me poser de questions, d’aller là où j’ai envie d’aller. Et puis, je trouverai bien une solution pour y arriver. De toute façon, c’est ce que je fais tous les jours.”
A force de persévérance, elle ouvre son compte bancaire, entame ses démarches et fait naître son projet. Trois ans plus tard, en 2018, l’entreprise emploie 7 personnes et compte plus de 8000 utilisateurs, avec près de 500 voitures référencées.
A 26 ans, elle reçoit le prix du meilleur projet d’innovation sociale en Europe.
“Je suis fière d'avoir reçu ce prix à 26 ans. J’étais la seule femme parmi les lauréats et la plus jeune !” livre la jeune femme dans une interview accordée à Franceinfo.
Aujourd’hui, Charlotte est heureuse de faire ce qu’elle aime — mais aussi d’en faire un exemple : “Je suis contente de faire ce que je veux aujourd’hui parce que j’espère que ça montre à ceux qui croient que ce n’est pas possible, que si, ça l’est, et qu’il faut absolument encourager les gens à aller au bout.”
Ces exemples inspirants nous donnent envie de passer au concret.
Comment fait-on pour suivre les exemples de Clarisse, Charlotte et tous ces autres entrepreneurs, salariés qui n’avaient pas la gueule de l’emploi ?
Comment dépasse-t-on les barrières sociales et sociétales ?
Quand notre apparence, notre parcours, notre genre ou notre âge semblent incompatibles avec l’image qu’on se fait d’un métier… que faire ?
Faut-il renoncer ? Se faire tout petit ? Ou au contraire, faire de cette singularité une force ?
Voici quelques outils concrets pour tracer sa route sans renier qui nous sommes.
Conseil nº 1 : Rencontrer ceux qui ont ouvert la voie
Bien souvent, le doute nous isole : nous nous enfermons dans un flot de questions, nous nous dénigrons, en nous disant que nous n’y arriverons jamais. Un disque rayé qui peut tourner longtemps dans notre tête…
Malgré cela, il suffit parfois d’un témoignage, d’un échange, pour réaligner son regard.
N’hésitez pas à chercher des récits qui vous ressemblent ! Podcasts, interviews, forums… Observez et écoutez ces personnes “hors normes” qui partagent leur parcours.
Quelques pistes :
- Le numéro d’Odyssées consacré à la métamorphose, où vous trouverez de nombreux récits de transformations personnelles et professionnelles que vivent les entrepreneurs, en mettant en lumière les défis, les doutes et les réussites qui jalonnent leur parcours, notamment pour ceux qui n’ont pas les qualificatifs prérequis !
- Les Déviations, où vous pourrez lire l’histoire de celles et ceux qui ont changé de vie, en dépit des barrières auxquelles ils ont été confrontés.
- La chaîne Youtube de LiveMentor, où vous pourrez “binge-watcher” les nombreux témoignages des personnes accompagnées, qui ont su changer de voie malgré les défis.
Conseil nº 2 : Rejoignez des collectifs ou des réseaux bienveillants
Être seul à ne pas cocher les cases, c’est épuisant. S’entourer de personnes qui comprennent, qui soutiennent, ça change tout.
Charlotte de Vilmorin a fondé sa startup, dans un monde où peu de gens imaginaient une entrepreneuse en fauteuil. Néanmoins, elle a avancé, notamment grâce à ses amis et à sa communauté qui lui ont apporté un soutien indéfectible.
A votre tour, rejoignez une communauté soutenant les parcours atypiques !
Coopératives, réseaux, associations… Outre notre communauté LiveMentor, regroupant des milliers d’entrepreneurs à travers l’Hexagone, il existe de nombreux espaces où vous pourrez exprimer votre différence, et en faire une force.
A ce titre, nous vous recommandons chaudement d’aller faire un tour sur la page des Paumé.e.s, “cet endroit où se rencontrent des personnes qui traversent une période de turbulence existentielle” à travers des apéros, des rencontres ainsi que des outils concrets et inspirants qui vous aideront à démêler les fils.
Conseil nº 3 : Formez-vous autrement
Vous n’avez pas le diplôme attendu ? Vous venez d’un secteur éloigné ? Il existe toujours des portes d’entrée !
Nous l’avons vu avec l’exemple de Clarisse : la jeune femme n’est pas passée par une voie classique. C’est via une structure d’insertion qu’elle a acquis ses premières compétences concrètes, en fabriquant du mobilier à partir de matériaux de récupération. C’est cette expérience — et non son CV — qui lui a ouvert les portes de la formation.
A son image, n’hésitez pas à chercher des lieux de pratique ou de formation valorisant les profils atypiques : ateliers associatifs, tiers-lieux, fablabs, chantiers participatifs… Vous pouvez aussi prendre rendez-vous avec l’un de nos conseillers, pour faire le point !
Si nous devions résumer cet épisode en une phrase, voici ce que nous dirions : votre profil n’est pas un problème, c’est une ouverture.
Vous n’avez pas la gueule de l’emploi ? A vous d’en faire une force et de prouver que votre atypicité peut être un moteur, ce regard décalé qui apportera, justement, des réponses innovantes et originales.
N’oubliez pas de vous faire accompagner dans ce process, qui peut être long, mais, on vous le garantit : le jeu en vaut la chandelle !
A votre tour, racontez-nous comment vous avez relevé le défi et persévéré dans votre voie professionnelle, malgré les “qu’en dira-t-on” !
À dans deux semaines pour un prochain épisode,
La rédaction Mission : Reconversion !
Un mardi sur deux, un email pour réussir une reconversion professionnelle dans votre zone de génie
Démarrer une nouvelle vie, c’est possible ! Dans cette newsletter, nous vous partageons des outils éprouvés pour trouver vos forces, faire disparaître la peur d’échouer et construire un projet aligné avec vos valeurs.
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