Mardi 5 Novembre 2024
Je ne me sens pas comme tout le monde : Comment bien vivre ma différence au travail ?
Vous l'aurez sûrement remarqué, dans cette newsletter, nous aimons aborder les sujets qui dérangent, ou du moins qui soulèvent des questionnements.
Peut-être parce que, chez LiveMentor, nous avons l'habitude d'accompagner les personnes en quête de sens, qui interrogent leur univers professionnel.
Ces individus qui un jour se sont dit : je ne me sens pas comme tout le monde, j'ai l'impression de ne pas être dans le moule, j'ai besoin de changer de cadre.
Un certain nombre de salariés et d’entrepreneurs que nous encadrons nous ont confié qu'à un moment donné de leur carrière, ils se sont sentis inadaptés, hors des sentiers battus, en inadéquation avec leur environnement pro, pour des raisons diverses et variées (hypersensibilité, hyperactivité, malaise social…).
Pour autant, cela ne les a pas empêchés de trouver une nouvelle voie, bien plus en ligne avec leurs compétences et leur personnalité. In fine, ils ont fait de leur différence une force.
Cela nous a conduits à nous demander : comment peut-on valoriser sa différence, même lorsqu’on se sent inadapté ? Qu'est-ce que cela veut dire : être dans la norme ? Cette dernière est-elle une injonction dans nos métiers ?
Si nous nous en référons à l'histoire de l'humanité, on constate que la différence a toujours été pointée du doigt.
La raison est assez simple, nous disent les scientifiques et les sociologues : chez toutes les espèces sociales, dont l'humain, la survie des individus est intimement liée à son appartenance à un groupe.
Nous avons besoin les uns des autres pour vivre, qu'il s'agisse de créer du lien, de recevoir des soins, de les prodiguer, de se nourrir…
Par conséquent, nous avons besoin de nous intégrer à la société pour fonctionner. Cela nous incite généralement à nous conformer à la norme pour pouvoir être inclus et considérés.
Il suffit d'observer les récits qui ont nourri notre enfance pour constater que la différence a souvent été vu d'un mauvais œil : rappelez-vous du célèbre bossu de Notre Dame, dérangeant par son apparence difforme, obligé de se terrer dans les recoins de la cathédrale, de Harry Potter, condamné à vivre dans un placard pour son intelligence et ses pouvoirs hors du commun, ou encore du vilain petit canard, ostracisé pour la couleur de son pelage.
Le monde professionnel n'est pas en reste dans l'Hexagone : pendant très longtemps, celui ou celle qui ne correspondait pas à la liste précise des compétences et des formations requises pour un poste décrochait rarement un emploi, voire un entretien.
Fort heureusement, la donne change progressivement et les profils atypiques sont de plus en plus valorisés sur le marché du travail.
À l'heure d'un monde en constante mouvance, chamboulé par l'arrivée de l'intelligence artificielle et les bouleversements écologiques, nous avons besoin d'être agiles, de savoir nous adapter et de varier les profils.
Aller chercher la différence peut nous rendre plus forts : faire appel à un artiste pour transformer l'organisation d'une équipe avec sa vision créative et originale, solliciter une personne en situation de handicap pour son incroyable flexibilité, capable de s'adapter à des environnements très diversifiés, un hypersensible pour sa capacité à mieux comprendre les difficultés ressenties par les collaborateurs, etc.
Voilà pourquoi nous aimerions, aujourd'hui, vous parler de la différence au travail et de ses atouts pour notre société moderne, que l'on soit entrepreneuse, salarié, en reconversion ou dans toute autre situation.
Envoyons valdinguer la norme le temps de cet épisode, pour nous placer du côté des marginaux et de leurs boucliers de compétences.
Être normal, ça veut dire quoi au juste ?
Nous venons de l’évoquer, l’être humain, en tant qu'être social, essaye la plupart du temps d'être dans la norme pour pouvoir cohabiter avec ses homologues.
Vous avez sûrement déjà été sermonné par vos professeurs qui vous disaient de rester sage, de ne pas bavarder en classe, de ne pas trop chahuter, de réciter votre leçon…
Bref, de ne pas trop faire de vagues et de vous conformer au reste du groupe.
Néanmoins, si l'injonction à la norme a toujours fait partie de nos sociétés, sa conception a évolué avec le temps.
Par exemple, autrefois, il était jugé normal pour une femme d'abandonner toute idée de carrière pour s'occuper de ses enfants, de faire des hautes études pour être considéré en société ou encore de travailler 40 ans au sein de la même entreprise.
Aujourd'hui, le spectre de la normalité s'est élargi.
Les femmes se sont émancipées, nous ne sommes plus uniquement définis par nos études (d'autres atouts comme les soft skills entrent également en ligne de compte) et il est même valorisé d'avoir de multiples expériences professionnelles.
Ainsi, ce qui était considéré comme hors des clous hier ne le sera sûrement plus demain. En ayant en tête cette logique, autant assumer nos différences dès maintenant, non ?
Plus facile à dire qu'à faire, nous direz-vous, et vous avez bien raison.
Cela s’avère d’ailleurs particulièrement vrai pour les personnes en situation de handicap, dont la différence est encore difficile à intégrer dans le monde professionnel, notamment lorsqu'il s'agit de handicaps invisibles (par définition, ceux qu'on ne voit pas).
C'est ce que nous livre Julie Dachez, autrice de la BD La différence invisible.
La petite histoire de Marguerite…
Dans sa BD, Julie nous parle de sa propre expérience professionnelle en entreprise, à travers le personnage de Marguerite, âgée de 27 ans.
À première vue, la jeune femme ne présente aucune différence notoire : elle travaille dans un bureau, s'habille comme tout le monde, échange avec ses collègues, etc.
En réalité, Marguerite lutte au quotidien dans son environnement : le bruit du clavier ou de la machine à café la gêne énormément, les relations interpersonnelles sont très difficiles, la lumière du bureau lui semble trop vive...
Toutes ces choses a priori banales lui causent beaucoup de difficultés. Elle n'aime pas les imprévus, préfère le silence et limiter les interactions.
Ses collègues ne comprennent pas son manque d'interaction et son malaise, et elle non plus : Marguerite se demande pourquoi elle est si différente des autres.
Durant 27 ans, Julie (alias Marguerite) a passé son temps à faire semblant, pour rentrer dans le moule, en prétendant être quelqu’un qu’elle n’est pas, en espérant avoir “une vie normale”, comme elle le qualifie.
“J’observais ces autres qui me semblaient si étranges et j’essayais de faire comme eux par imitation. Donc j’essayais de jouer un rôle, j'avais cette espèce de masque social que j’enfilais à chaque fois que je sortais de chez moi et j’essayais de rattraper les wagons, j’essayais de comprendre comment les gens communiquaient et interagissaient.” explique-t-elle dans cette vidéo où elle revient sur son parcours.
En jouant ce rôle au quotidien, Julie s’épuise complètement et tombe progressivement dans la dépression.
À force de s’imposer un travail et une personnalité qui ne lui correspondent pas du tout (en plus d'une relation de couple dans laquelle elle ne se sent pas du tout elle-même), elle finit par faire un burn-out.
“Un dimanche, je me suis effondrée. Mes jambes ne me portaient plus. J’ai fait une sorte de crise de tétanie, tous mes muscles se sont contractés, ça a été hyper impressionnant à vivre et j 'ai été arrêtée pendant deux mois.”
Pendant cette période, Julie tombe sur le témoignage d’une personne autiste Asperger et se reconnaît totalement dedans. Elle se fait diagnostiquer peu de temps après.
Selon l’American Psychiatric Association, l'autisme Asperger se traduit par “des déficits persistants dans la communication sociale et les interactions sociales dans de multiples contextes, tels qu'une incapacité à la conversation ou une absence totale d'expressions faciales.”
Néanmoins, comme nous l'explique Julie Dachez, ce syndrome est plus difficilement détectable chez les femmes : “le syndrome d'Asperger est extrêmement méconnu, surtout lorsqu'il s’agit des femmes puisqu'on camoufle nos difficultés mieux que nos congénères masculins.”
Voilà pourquoi, en mettant enfin des mots sur son handicap, Julie ressent un immense soulagement.
Conseil n° 1 : Pour accepter votre différence, commencez par la nommer
“Cela peut sembler paradoxal et complètement contre-intuitif, parce qu'on se dit qu'un diagnostic quel qu'il soit, c'est hyper stigmatisant, mais moi, ça n'est pas du tout comme ça que je l'ai vécu. C'est ce qui m'a donné l'autorisation d'être moi même. Je me suis dit : mais non, en fait, tu n'es pas folle”.
D’après Julie, le premier pas pour accepter sa différence consiste à pouvoir la nommer. Comprendre d'où elle vient et pourquoi elle nous pose problème au quotidien.
Dans ce but, vous avez le droit de demander de l'aide !
Vous vous sentez plus sensible que la moyenne et réagissez mal aux flots d'émotions dans les open spaces ?
Vous avez du mal à interagir dans un grand groupe ? Vous peinez à organiser vos pensées à partir d'une certaine charge de travail ?
Quel que soit le frein que vous ressentez, si quelque chose vous pèse, il est tout à fait légitime de le verbaliser, par exemple, auprès d'un thérapeute, d'un psychologue du travail ou de votre médecin traitant.
Ce travail sur vous-même vous aidera potentiellement à mieux identifier la source de votre différence et de pouvoir aménager un cadre qui vous convient (davantage de télétravail, un bureau plus isolé ou même un métier totalement différent, plus adapté à votre profil et à vos besoins).
Conseil n° 2 : Osez vous accepter
À partir du moment où Julie comprend sa différence, elle entame un virage à 180 degrés. Son diagnostic lui permet de mettre des mots sur son identité et elle décide de s’accepter telle qu’elle est.
“J’ai arrêté de vouloir plaire à tout le monde, car ça n’avait clairement mené nulle part, et j’ai commencé à essayer de me plaire à moi-même. J 'ai arrêté de vouloir suivre un chemin tout tracé, et je me suis dit, mais moi en fait de quoi j'ai envie? Qu’est-ce qui me fait vibrer? ”.
En poursuivant ces réflexions, Julie en vient à la conclusion qu’elle souhaite quitter son job, changer d’appartement et entamer une reconversion dans le domaine de la psychologie.
En parallèle, elle a ouvert un blog pour sensibiliser sur le syndrome d’Asperger et se met à écrire, jusqu’à la publication d’une BD sur le sujet.
L’histoire de Julie fait écho à tant d’autres récits de personnes qui ont dû, à un moment donné de leur vie, faire accepter leurs différences dans le monde du travail, à l’instar de Victor, reconverti dans le milieu de l’agriculture urbaine.
Au micro du podcast Ma génération, un podcast dédié à la quête de sens au travail (vous pouvez également lire son interview, juste ici), il raconte son cheminement en tant qu'hypersensible dans un milieu plutôt réfractaire à la verbalisation des émotions.
Alors qu'il se rêvait architecte afin de créer des espaces agréables pour les citoyens, en harmonie avec la nature, Victor se retrouve par défaut en école d’ingénieurs.
À la sortie des études, on lui propose un poste dans le domaine des travaux publics, au sein duquel il déchante très vite.
“Au démarrage, j’étais content, car je me disais que j’allais pouvoir faire ce dont j’avais toujours rêvé : aménager des lieux de vie pour que les gens s’y sentent bien, un espace collectif accueillant… En réalité, j’ai été assez déçu.
Il y avait très peu de place pour le vivre-ensemble ou la bienveillance : l’entreprise où j’étais, exclusivement composée d’hommes, ne pensait qu’au pécuniaire. Ils envisageaient la construction d’un point de vue pratique et rentable, comme la construction d’une nouvelle voie rapide ou l’aménagement d’un parking de supermarché. Ça me plaisait beaucoup moins, car je ne me reconnaissais pas dans ce type de projet, qui ne faisait pas du tout appel à la sensibilité ou à la créativité.”
En somme, Victor ne se retrouve pas du tout aligné avec les valeurs de son entreprise, peu accueillante et inclusive envers les tempéraments plus sensibles tels que le sien.
Lorsqu’il cherche à verbaliser le fait qu’il a une vision différente de la construction, aucun de ses collègues ne l’écoute.
“Je me sentais très seul dans cette entreprise, car je n’ai rencontré personne qui partageait ma sensibilité par rapport à ces sujets d’aménagements. Je n’osais pas parler, car je ne me sentais pas légitime. J’ai la sensation que cette mentalité – c’est-à-dire le fait de ne pas pouvoir parler de son ressenti ou de ses émotions – est très présente dans le milieu.”
Le témoignage de Victor illustre à quel point il peut être difficile d’affirmer sa sensibilité au travail (en particulier lorsque l’on est un homme, sujet aux injonctions patriarcales).
Comme nous l’explique la coach Sophie Clergue dans le podcast Marketing Square, l’hypersensibilité se traduit par la capacité de notre système à capter l’information et à l’amplifier.
“C’est comme des antennes ! On va capter les émotions des autres, ressentir nos propres émotions plus fort et capter aussi plein de détails non verbaux qui vont donner des indications émotionnelles.”
D’après Sophie, l’hypersensibilité serait un super-pouvoir, qui s’accompagne néanmoins du risque de se sentir différent des autres.
L’une des difficultés majeures pour les personnes hypersensibles réside dans le fait que cela ne se voit pas. Beaucoup de gens le camouflent, de peur d’être jugés.
“Notre société n’encourage pas vraiment l’hyperémotivité. L’hypersensible va donc apprendre à se contenir, à se contrôler, voire à se dissocier” poursuit la coach. Ainsi, beaucoup de personnes n’osent pas affirmer leurs besoins émotionnels. Un phénomène qu’elles intègrent souvent dès l’enfance, afin de s’adapter au monde qui les entoure.
Alors comment fait-on pour valoriser et accepter cette différence qui constitue notre identité ?
Pour Victor, le premier pas a été d’accepter que sa différence était légitime.
Il comprend qu’il travaille dans un environnement qui ne partage pas ses valeurs et sa façon de voir le monde. Plutôt que d’essayer désespérément de rentrer dans le moule, il finit par avouer à son boss qu’il est malheureux et qu’il ne souhaite pas continuer.
L’ex-salarié prend alors une pause de deux mois, pour réfléchir à ce qu’il souhaite vraiment faire de sa vie.
Cela lui permet de trouver son domaine de prédilection, l’agriculture urbaine : un secteur incluant l’aménagement des espaces et la préservation de la nature. Il s’inscrit à l’Ecole du Breuil, une école d’horticulture, et entame sa reconversion.
“L’objectif de cette formation est de t’aider à créer ta propre structure, pour devenir agriculteur urbain à ton compte : je retrouvais le côté entrepreneur qui me plaisait. C’est un métier où tu peux, par exemple, créer des fermes urbaines, des potagers sur le toit pour les restaurants, ou encore des jardins collaboratifs pour les habitants d’un quartier.”
Souvent, la première étape est la plus complexe : oser verbaliser, mettre des mots sur ce qui nous incommode et la façon dont nous nous sentons.
Vous pouvez commencer par un proche, quelqu’un en qui vous avez confiance et dont vous ne craignez pas le jugement (pour Victor, cela a commencé par sa conjointe). Puis, petit à petit, parlez-en à votre entourage plus éloigné, afin de conscientiser la situation dans laquelle vous vous trouvez.
Cela vous aidera à normaliser ce qui vous arrive, jusqu’à réussir à en parler au travail, comme l’a fait Victor.
Conseil n° 3 : Identifiez l'accompagnement qu'il vous faut
Bien sûr, nous ne négligeons pas le fait que l’on puisse se sentir perdu face à ce saut dans le vide.
Et si je ne trouvais pas d’emploi adapté à ma différence ? Et si mon hypersensibilité était un frein pour le monde du travail ? Comment trouver un travail avec des interlocuteurs suffisamment bienveillants et compréhensifs ?
Pour répondre à ces questions, vous pouvez commencer par faire le point sur votre profil professionnel, afin de trouver un milieu qui vous convienne.
Dans cette optique, Garance & Moi, le 1er cabinet de bilan de compétences dédié à la carrière des femmes, proposant des accompagnements 100% en ligne, vous offre la possibilité de réaliser un bilan de compétences, afin de trouver un job en adéquation avec vos besoins.
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Au-delà du bilan, il est toujours judicieux de se faire accompagner lorsque l’on entame un processus d’acceptation de soi.
Accepter qui l’on est malgré les injonctions demande beaucoup de courage et de détermination, pour faire face à des écosystèmes souvent peu à l’écoute de nos individualités.
Par ailleurs, certaines entreprises (notamment celles de plus petite taille) ne disposent pas de RH, de psychologues du travail ou d'autres acteurs en mesure d’écouter et de soutenir nos difficultés.
Même lorsque c’est le cas, bon nombre de collaborateurs n’osent pas franchir le cap et verbaliser leurs problématiques, comme nous l’avons vu dans cet épisode. Cela prévaut d’autant plus pour les auto-entrepreneurs, naviguant seuls dans leur univers professionnel.
Afin d'identifier l’accompagnement qu’il vous faut, vous pouvez commencer par questionner les personnes autour de vous se retrouvant dans des situations similaires.
Parfois, l’écoute de récits extérieurs nous offre un excellent miroir et un recul sur nous-mêmes.
Dans cet objectif, nous vous recommandons très chaudement la communauté des
, où de nombreux individus traversant des périodes de turbulences existentielles se rencontrent et échangent autour d’événements divers et variés !
Pour résumer, comme dirait Oscar Wilde : “Soyez vous-mêmes : tous les autres sont pris”.
Plutôt que de porter un masque tout au long de votre vie et de souffrir du poids de cette charge mentale quotidienne, prenez le temps de réfléchir : qui suis-je vraiment ?
Pourquoi ma différence serait-elle une faiblesse ? N’existe-il pas des environnements alignés avec ma personnalité ? Existe-il d’autres personnes qui partagent mon ressenti ?
Vous verrez, une fois que l’on ouvre la boîte de Pandore, on ne peut plus s’arrêter…
Et vous, quelles sont les différences qui vous ont freinées au travail ? Comment vous en êtes-vous sortis ? Que faites-vous à présent ? N’hésitez pas à nous partager vos histoires !
À dans deux semaines pour un prochain épisode,
La rédaction Mission : Reconversion !
Un mardi sur deux, un email pour réussir une reconversion professionnelle dans votre zone de génie
Démarrer une nouvelle vie, c’est possible ! Dans cette newsletter, nous vous partageons des outils éprouvés pour trouver vos forces, faire disparaître la peur d’échouer et construire un projet aligné avec vos valeurs.
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